Brique, tôle et chiens tristes

Chaque fois que l’inspiration m’attrape, c’est parce que la déprime l’a prise en passant. Vous connaissez des peintres heureux? vous accrochez une toile parce qu’elle vous donne de la joie ? Je crois plutôt que c’est parce qu’elle vous donne l’espoir, ou vous rappelle un doux passé, mais la naissance ne vient pas sans douleur, et aujourd’hui j’ai les blues. Ou il est ? L’enfant ? Ou il est ?

alors je repenserai à hier.

Cahier. 3 novembre . Mon monde est doucement constitué…

. De toits, de la vie sur les toits. Des cordes avec le linge suspendus. panoramique

. De soleil, qui casse la journée car le matin est bien sournois ici, il ne faut pas s’y fier.   Il existe le matin, et le reste. Un monde totalement éloignée, à croire qu’il ne se sont jamais croisé.

. D’animaux. Les chiens sont une autre espèces ici, car les chiens de rues et les chiens domestique ne se comprennent pas. Ils manquent d’amour, ça leur fait des triste mines.

. Les plantes, avec le béton. Comme le contraste amoureux des différences.  Entre la tôle, et les briques rudes et rouges, le gris et la raideur des bâtiments, il y a du vert pour essayer un peu.

. De gens, de Népalais, qui ont vraiment l’air bête ! Une chance que leur sourire efface le préjugé.

. De marbre, de pierres, de tôles, de briques, d’un peu de bois, et plein de klaxons.

. Et mon coup de cœur ; de pannes de courants !

🙂

p.s il est caché dans mon rhume.

 

caro